acte III – Scène 8
CLÉONTE, COVIELLE,
NICOLE.
NICOLE: Ah! vous voilà tout à propos. Je suis une
ambassadrice de joie, et je viens.
CLÉONTE: Retire-toi, perfide, et ne me viens point amuser avec
tes traîtresses paroles.
NICOLE: Est-ce ainsi que vous recevez.?
CLÉONTE: Retire-toi, te dis-je, et va-t'en dire de ce pas à
ton infidèle maîtresse qu'elle n'abusera de sa vie le trop
simple Cléonte.
NICOLE: Quel vertigo est-ce donc là? Mon pauvre Covielle,
dis-moi un peu ce que cela veut dire.
COVIELLE: Ton pauvre Covielle, petite scélérate! Allons
vite, ôte-toi de mes yeux, vilaine, et me laisse en repos.
NICOLE: Quoi? tu me viens aussi.
COVIELLE: ôte-toi de mes yeux, te dis-je, et ne me parle de ta vie.
NICOLE: Ouais! Quelle mouche les a piqués tous deux? Allons de
cette belle histoire informer ma maîtresse.