(entre la Marquise Dorimène)
MME JOURDAIN- La Marquise Dorimène!
MONSIEUR JOURDAIN- Oh! Marquise
Dorimène! Quel honneur!
MARQUISE DORIMENE- Oh! Cher Monsieur
Jourdain! Comme vous êtes élégant! Seuls les gens
de la jet set s'habillent ainsi le matin!
MONSIEUR JOURDAIN- Vous trouvez que je
ressemble aux gens de la jet set?
MARQUISE DORIMENE- Que l'on me coupe
la langue sur le champ si vous ne leur ressemblez pas!
MONSIEUR JOURDAIN- Marquise, si l'on
vous coupait la langue maintenant, j'en mourrai de chagrin.
MARQUISE DORIMENE- Et si vous en
mourriez, j'en mourrai également. Arrêtons ces
manières, nous sommes entre amis.
MONSIEUR JOURDAIN- C'est un honneur
dont je vous suis redevable.
MARQUISE DORIMENE- Bon, si vous
continuez, je continue aussi !
SRA JOURDAIN- Oh! ¡Qué
escena más tierna! (Cambio de tono) Lèche-bottes!
MARQUISE DORIMENE – Oh! Mme Jourdain,
je ne m'étais pas rendu compte que vous étiez là!
MME JOURDAIN- Ne faites pas attention à
moi, continuez, continuez…
MARQUISE DORIMENE- Monsieur Jourdain,
si je suis venue vous voir aujourd'hui, c'est pour faire le
compte de tout ce que je vous dois.
MONSIEUR JOURDAIN- (à sa femme)
Tu vois vieille chamelle (à la Marquise Dorimène) Il
n'y pas d'urgence.
MARQUISE DORIMENE- Pas un mot de plus,
Monsieur Jourdain, combien vous dois-je?
MONSIEUR JOURDAIN- Et bien, j'ai tout
noté ici (il sort un carnet); je vous ai d'abord donné
trois cents sous.
MARQUISE DORIMENE- Exact.
MONSIEUR JOURDAIN- Ensuite, j'ai payé
trois de vos factures, de… cent… deux cents…et cent
cinquante…
MARQUISE DORIMENE- Exact.
MONSIEUR JOURDAIN- Deux cents de plus à
votre tailleur.
MARQUISE DORIMENE- Absolument!
MONSIEUR JOURDAIN- Puis trois cent
cinquante à votre styliste.
MARQUISE DORIMENE- Effectivement!
MONSIEUR JOURDAIN- Et pour finir,
quatre cent trente cinq pour la chirurgie esthétique.
MARQUISE DORIMENE- Exact! Ce qui fait
un total de…
MONSIEUR JOURDAIN- Le total s'élève
à mil sept cent trente cinq Louis.
MARQUISE DORIMENE- Bien, ajoutez-y mil
deux cent soixante cinq Louis ce qui nous fera un compte rond de
trois mille Louis.
MONSIEUR JOURDAIN- C'est un honneur
pour moi de vous prêter une fois de plus de l'argent.
Suivez-moi, en chèque ou en espèce?
MARQUISE DORIMENE- Oh! Comme vous
voudrez Monsieur Jourdain! (ils sortent)
MONSIEUR JOURDAIN- A votre nom ou au
porteur?
MME JOURDAIN- Infâme! (Escupe en
el suelo y se va hacia el lateral por donde se han ido y escucha.
Pone caras y hace exclamaciones…) Será… el muy.. Pero que
se ha creído, Así que ahora trama deshacerse de mi y ha
quedado para cenar con esa… urraca… la marquesita de las
narices… ¡peor que las gallinas! (Vuelven a cruzar la escena
Jourdain y la Marquesa; ésta lleva un saco de monedas.)
MONSIEUR JOURDAIN- Marquise, à
votre service. N'hésitez pas à venir me demander tout
ce que vous voudrez. Au revoir, au revoir…(elle sort. A Madame
Jourdain) Ah! Au fait, toi qui te plains toujours de ne pas sortir
de la maison, ce soir, toi et la petite vous pourrez aller au
théâtre. Brindavoine vous accompagnera, j'ai un peu
mal à la tête. (il sort)
MME JOURDAIN- Miserable! no llevamos ni
veinte años de casados y ya ha dejado de quererme.Grrrrrrrr!
Lucille! Lucille!
LUCILLE- (elle entre) Oui maman.
MME JOURDAIN- Ma fille, ton père
a perdu la tête. Dépêche-toi d'envoyer
Brindavoine chercher Cléonte et qu'il se remue pour venir
ici demander ta main, sinon, au rythme où vont les choses tu
vas te retrouver sans dote ma pauvre petite fille.
LUCILLE- T'emballe pas maman, tu vas
faire monter ton cholestérol.
MME JOURDAIN- Quant à moi, je
m'occupe de ce guignol, il va s'en rappeler toute sa vie de son
dîner. (elle sort)