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Autor: juanavictoria77

Partie 11

CLEONTE- Et toi, qu'est-ce que t'en
dis de tout ça?

 

LUCILLE- En vers ou en prose?

 

CLEONTE- Allez va, ne te moques pas et
réfléchis à ce qu'on peut faire.

 

LUCILLE- Mais toute ta vie, ce sont les
autres qui auront pensé pour toi!

 

CLEONTE- Lucille!

 

LUCILLE- Attends, je réfléchis…oui,
oui ça y est, allons voir maman. (ils sortent et entre
Monsieur Jourdain)

 

 

Partie 10

MONSIEUR JOURDAIN- Ah! C'est toi? Il
m'avait semblé que ma fille m'appelait, bon j'ai du
travail, adieu Cléonte!

 

CLEONTE- Un instant Monsieur! Juste une
minute!

 

MONSIEUR JOURDAIN- D'accord mais
vite. Je suis attendu pour un dîner important.

 

CLEONTE- Je suis venu vous voir pour…
pour vous demander quelque chose.

 

MONSIEUR JOURDAIN- Tout d'abord, en
quelle langue veux-tu converser avec moi?

 

CLEONTE- En quelle langue?

 

MONSIEUR JOURDAIN- Oui en quelle
langue, une langue…

 

CLEONTE- Et bien avec celle-là !
(il montre sa langue)

 

MONSIEUR JOURDAIN- Non, non, tu n'as
pas compris… la langue,le latin…, le syrien…, le catalan…

 

CLEONTE- Ah! Dans ma langue maternelle
si vous me le permettez.

 

MONSIEUR JOURDAIN- Alors adresse-toi
plutôt à cette oreille, elle est destinée à
la langue maternelle, l'autre est pour les langues étrangères.

 

CLEONTE- Bien, Monsieur Jourdain…

 

MONSIEUR JOURDAIN- Excuse-moi, tu
souhaites parler en vers ou en prose?

 

CLEONTE- En prose, je ne sais pas
parler en vers.

 

MONSIEUR JOURDAIN- Quel dommage! Bien,
j'écoute ta prose.

 

CLEONTE- Ce qui se passe Monsieur,
c'est que j'aime votre fille!

 

MONSIEUR JOURDAIN- Mmm, c'est
possible.

 

CLEONTE- Je…Je l'adore Monsieur!

 

MONSIEUR JOURDAIN- Mmm, c'est
également possible.

 

CLEONTE- J'en suis complètement
fou.

 

MONSIEUR JOURDAIN- Mmm, c'est
également possible.

 

CLEONTE- Et je veux me marier avec
elle!

 

MONSIEUR JOURDAIN- Ah! Ça c'est
impossible!

 

CLEONTE- Impossible? Et pourquoi?

 

MONSIEUR JOURDAIN- Vous êtes un
gentilhomme?

 

CLEONTE- Gentilhomme?

 

MONSIEUR JOURDAIN- Oui, si vous êtes
un aristocrate ou de la jet set?

 

CLEONTE- Non, je ne suis pas
gentilhomme.

 

MONSIEUR JOURDAIN- Alors c'est
impossible. Ma petite Lucille n'épousera qu'un
gentilhomme, maintenant excusez-moi, il faut que je…! (il sort,
Lucille entre)

 

Partie 9

LUCILLE- Salut Cléonte!

 

CLEONTE- Allez va jouer ailleurs!

 

LUCILLE- Que signifie ce comportement
Cléonte? Qu'est-ce que cela veut dire?

 

CLEONTE- Que je ne tolère plus
que l'on se moque de moi.

 

LUCILLE- Mais qu'est-ce que tu
racontes?

 

CLEONTE- Ce que tu viens d'entendre.
Allez dégage!

 

LUCILLE- Et ben! Tout le monde devient
dingue dans cette maison, ça ne suffisait pas avec le
paternel, il faut maintenant que…

 

CLEONTE- Hier, on s'est croisé
dans la rue et tu as tourné la tête.

 

LUCILLE- Aaah! C'est donc cela!
Ecoute imbécile! Hier, j'étais avec mon père
et il refuse que je salue quiconque n'est pas de la jet set ou de
l'aristocratie.

 

CLEONTE- Tu m'aimes alors?

 

LUCILLE- Là, je ne sais plus
trop, il faut que je réfléchisse!

 

CLEONTE- Oh!

 

LUCILLE- Mais oui idiot! Cléonte
demande ma main à mon père avant qu'on ne soit
complètement ruinés. Père! Père!…
Cléonte, embrasse-moi! (Lucille sort et entre Monsieur
Jourdain)

Partie 8

LUCILLE- ¡Brindavoine!
¡Brindavoine!

 

BRINDAVOINE – (OFF) ¡Si
señorita!

 

LUCILLE- Vite, va chercher Cléonte,
amène-le ici, dans le jardin sans que personne ne te voie!

 

BRINDAVOINE- (OFF) ¡Si
señorita! (Lucille se va, al momento entran Brindavoine y
Cleonte tapado, cuando ven que están fuera de peligro,
Brindavoine destapa Cleonte) Señor Cleonte, escóndase
detrás del ficus, voy a buscar a la señorita Lucille.

 

CLEONTE- ¡Un momento Brindavoine!

 

BRINDAVOINE- ¿Señor?

 

CLEONTE- Mais, je ne veux pas la voir
moi, Mademoiselle Lucille…

 

BRINDAVOINE- ¿Y eso? ¡Ya
no la quiere!

 

CLEONTE- Cela fait une semaine, une
semaine entière que je ne sais rien d'elle, même pas
un petit SMS. L'autre jour, je me promenais dans la rue, je la
croise, je cours vers elle avec écrit sur mon visage…
Brindavoine, qu'est ce qu'il y a écrit sur

mon visage?…

 

BRINDAVOINE- Pues…

 

CLEONTE- Que je meurs sur le champ si
il n'y avait pas écrit amour, joie et passion sur mon
visage. Et elle, qu'est-ce qu'elle fait?…

 

BRINDAVOINE- ¿Qué hace?

 

CLEONTE- Elle ne me tourne pas la
tête?…

 

BRINDAVOINE- ¡Ah!

 

CLEONTE- Vas-y Brindavoine, insulte-la,
je te dis de l'insulter! Vas- y, insulte-la!

 

BRINDAVOINE- ¡Es plana como una
tabla de planchar!

 

CLEONTE- Oui mais elle est très
bien proportionnée.

 

BRINDAVOINE- Es tonta del culo.

 

CLEONTE- Elle est très vive
d'esprit malgré une grande naïveté.

 

BRINDAVOINE-. Tiene la boca muy
grande.

 

CLEONTE- Oui mais comme elle sait
parler!

 

BRINDAVOINE- ¿Sabe qué?
¡Que os la insulte otro! (Se va. Entra Lucille)

 

Partie 7

(entre la Marquise Dorimène)

 

MME JOURDAIN- La Marquise Dorimène!

 

MONSIEUR JOURDAIN- Oh! Marquise
Dorimène! Quel honneur!

 

MARQUISE DORIMENE- Oh! Cher Monsieur
Jourdain! Comme vous êtes élégant! Seuls les gens
de la jet set s'habillent ainsi le matin!

 

MONSIEUR JOURDAIN- Vous trouvez que je
ressemble aux gens de la jet set?

 

MARQUISE DORIMENE- Que l'on me coupe
la langue sur le champ si vous ne leur ressemblez pas!

 

MONSIEUR JOURDAIN- Marquise, si l'on
vous coupait la langue maintenant, j'en mourrai de chagrin.

 

MARQUISE DORIMENE- Et si vous en
mourriez, j'en mourrai également. Arrêtons ces
manières, nous sommes entre amis.

 

MONSIEUR JOURDAIN- C'est un honneur
dont je vous suis redevable.

 

MARQUISE DORIMENE- Bon, si vous
continuez, je continue aussi !

 

SRA JOURDAIN- Oh! ¡Qué
escena más tierna! (Cambio de tono) Lèche-bottes!

 

MARQUISE DORIMENE – Oh! Mme Jourdain,
je ne m'étais pas rendu compte que vous étiez là!

 

MME JOURDAIN- Ne faites pas attention à
moi, continuez, continuez…

 

MARQUISE DORIMENE- Monsieur Jourdain,
si je suis venue vous voir aujourd'hui, c'est pour faire le
compte de tout ce que je vous dois.

 

MONSIEUR JOURDAIN- (à sa femme)
Tu vois vieille chamelle (à la Marquise Dorimène) Il
n'y pas d'urgence.

 

MARQUISE DORIMENE- Pas un mot de plus,
Monsieur Jourdain, combien vous dois-je?

 

MONSIEUR JOURDAIN- Et bien, j'ai tout
noté ici (il sort un carnet); je vous ai d'abord donné
trois cents sous.

 

MARQUISE DORIMENE- Exact.

 

MONSIEUR JOURDAIN- Ensuite, j'ai payé
trois de vos factures, de… cent… deux cents…et cent
cinquante…

 

MARQUISE DORIMENE- Exact.

 

MONSIEUR JOURDAIN- Deux cents de plus à
votre tailleur.

 

MARQUISE DORIMENE- Absolument!

 

MONSIEUR JOURDAIN- Puis trois cent
cinquante à votre styliste.

 

MARQUISE DORIMENE- Effectivement!

 

MONSIEUR JOURDAIN- Et pour finir,
quatre cent trente cinq pour la chirurgie esthétique.

MARQUISE DORIMENE- Exact! Ce qui fait
un total de…

 

MONSIEUR JOURDAIN- Le total s'élève
à mil sept cent trente cinq Louis.

 

MARQUISE DORIMENE- Bien, ajoutez-y mil
deux cent soixante cinq Louis ce qui nous fera un compte rond de
trois mille Louis.

 

MONSIEUR JOURDAIN- C'est un honneur
pour moi de vous prêter une fois de plus de l'argent.
Suivez-moi, en chèque ou en espèce?

 

MARQUISE DORIMENE- Oh! Comme vous
voudrez Monsieur Jourdain! (ils sortent)

 

MONSIEUR JOURDAIN- A votre nom ou au
porteur?

 

MME JOURDAIN- Infâme! (Escupe en
el suelo y se va hacia el lateral por donde se han ido y escucha.
Pone caras y hace exclamaciones…) Será… el muy.. Pero que
se ha creído, Así que ahora trama deshacerse de mi y ha
quedado para cenar con esa… urraca… la marquesita de las
narices… ¡peor que las gallinas! (Vuelven a cruzar la escena
Jourdain y la Marquesa; ésta lleva un saco de monedas.)

 

MONSIEUR JOURDAIN- Marquise, à
votre service. N'hésitez pas à venir me demander tout
ce que vous voudrez. Au revoir, au revoir…(elle sort. A Madame
Jourdain) Ah! Au fait, toi qui te plains toujours de ne pas sortir
de la maison, ce soir, toi et la petite vous pourrez aller au
théâtre. Brindavoine vous accompagnera, j'ai un peu
mal à la tête. (il sort)

 

MME JOURDAIN- Miserable! no llevamos ni
veinte años de casados y ya ha dejado de quererme.Grrrrrrrr!
Lucille! Lucille!

 

LUCILLE- (elle entre) Oui maman.

 

MME JOURDAIN- Ma fille, ton père
a perdu la tête. Dépêche-toi d'envoyer
Brindavoine chercher Cléonte et qu'il se remue pour venir
ici demander ta main, sinon, au rythme où vont les choses tu
vas te retrouver sans dote ma pauvre petite fille.

 

LUCILLE- T'emballe pas maman, tu vas
faire monter ton cholestérol.

 

MME JOURDAIN- Quant à moi, je
m'occupe de ce guignol, il va s'en rappeler toute sa vie de son
dîner. (elle sort)